Ça y est ! Vous avez acheté ou êtes sur le point d'acquérir votre yacht, voilier ou autre embarcation. Mais, même si naviguer est votre principal objectif, il y a forcément un moment où il faudra retourner à terre. Se pose alors le problème de la place de votre bateau dans un port de plaisance, une marina ou à une bouée de mouillage. Cela peut être compliqué ! Il faut aussi penser à choisir les bonnes amarres et savoir les utiliser correctement. Voici l’essentiel à savoir.
La location d'une place de port à sec est une solution écologique et économique pour les propriétaires d’un bateau à moteur de moins de neuf mètres. Mais la mise à l’eau peut prendre du temps pendant la pleine saison.
Trouver un ponton peut être long et les places en marina sont prisées. La bouée de mouillage est plus accessible mais offre moins de services.
La place de port à vendre, sur ponton ou dans une marina, a un coût élevé. Le mouillage peut être une bonne alternative.
Sachez qu’il est interdit de sous-louer une place de port à moins que le particulier ait un contrat d’amodiation avec le port.
Si vous envisagez d’amarrer votre bateau dans un nombre restreint d’endroits, inscrivez-vous sur la liste d'attente.
Pour cela, vous devrez contacter la capitainerie et remplir le formulaire prévu. La demande est datée et vous devez préciser la longueur du bateau (neuf catégories différentes de moins de 5 mètres à plus de 13 mètres). Cette inscription doit être confirmée tous les ans.
Une place de port sur ponton est pratique mais chère et longue à obtenir. Il existe d’autres solutions.
C’est une option moins onéreuse qu’une place de ponton mais les services sont moindres. Il n'y a pas d'accès à l'eau ou à l'électricité.
Si votre mouillage est à flot durant toute l’année, il n’y a pas de contrainte d’écluse ou d’ouverture de bassin. Il faut tout de même une annexe pour monter à bord ou tenir compte de la marée. La plupart des zones de mouillage sont gérées par les communes ou des associations. Dans le cadre d’une gestion par une commune, vous serez généralement locataire. Les associations peuvent vendre la concession. Vous êtes alors propriétaire de votre mouillage (pas de l’emplacement).
Amarrer son bateau, c’est l’attacher à un quai ou à une bouée mais pour cela, il y a différents types d’amarres. On choisit son amarre en fonction de son prix, de la longueur, du poids du bateau. Elle doit être résistante à la traction tout en ayant un bon allongement qui sert d’amortisseur quand le bateau est balloté. La ligne d’amarrage doit donc être résistante à la traction tout en ayant un fort coefficient d’allongement pour lui permettre de suivre les mouvements de l’eau. Le plus souvent, les amarres sont en polyester ou en polyamide. Le polyester résiste très bien aux UV avec un allongement moyen et une grande souplesse. Le polyamide est très résistant aux frottements avec un coefficient d’allongement généralement supérieur mais une moins bonne résistance aux UV.
Le diamètre doit être correctement choisi en fonction du poids du bateau. Le plus souvent, on ajoute deux mètres à la longueur de l’embarcation pour déterminer le diamètre des amarres en mm.
L’Handy Elastic est également en nylon, tressée avec une âme et une gaine. C’est un excellent produit, très résistant à l’usure et très élastique. Il n’est pas nécessaire de lui ajouter un amortisseur même après plusieurs années d’utilisation.
La Morex est en polyester. Elle est creuse et facile à manipuler tout en étant très élastique. Elle conserve sa souplesse sur une très longue durée. Tout comme l’Handy Elastic, la Morex est idéale pour un amarrage sur ponton.
La Squareline, en polyester, est une tresse carrée, résistante et souple. Elle est recommandée pour relier câblot et chaîne.
La Porto, en polyester, a une âme et une gaine. Sa souplesse et son élasticité lui permettent un allongement d’environ 15 %. Elle est parfaite pour l’amarrage sur bouée.
La Pendille est la chaîne mère sur laquelle est attachée une corde ramenée sur le ponton.
La conception de l’amarre est essentielle. Les amarres trois torons sont parfaites pour concevoir des épissures ; l’amarre huit torons a un fort coefficient d’allongement tout en étant facile à assembler à une chaîne de mouillage alors que le cordage tressé est plus esthétique et très résistant à l’abrasion.
Il ne faut pas oublier les terminaisons. L’épissure est la plus performante avec des résultats proches de ceux de la résistance du cordage.
Les kits d’amarrage de bateau permettent d’avoir l’indispensable à savoir l’amarre et la boucle épissée en différentes longueurs et diamètres. L’épissure peut être déjà réalisée sur une extrémité avec la cosse intégrée. L'amarre d'embelle permet de tenir le bateau via une seule amarre.
Pour le diamètre, on peut ajouter 2 à la taille du bateau. Pour la longueur et dans un port traditionnel, la sécurité exige souvent quatre amarres : deux amarres de la taille du bateau et deux amarres de la taille du bateau X 1,5.
Mais comment amarrer son bateau au mouillage ? Pour s’amarrer correctement à une bouée, on utilise deux lignes indépendantes. Si l’amarre tend à couler sous la bouée, il est recommandé de la prolonger avec un cordage plus fin muni d’un flotteur.
Pour un amarrage sur ponton avec catway, il faut deux pointes avant, une garde arrière et une garde avant.
Pour l'amarrage du bateau sur pendille, perpendiculairement au quai, l’arrière du bateau doit être amarré par deux amarres croisées. Il peut être renforcé par deux amarres non croisées.
Un amarrage parallèle au quai nécessite une pointe avant, une pointe arrière, une garde avant et une garde arrière. Si vous avez un yacht ou un gros bateau, on ajoute deux traversières à l’avant et à l’arrière.
En cas d’amarrage à couple, une pointe avant et une pointe arrière sont nécessaires. Pour maintenir le décalage entre les bateaux, il faut prévoir des gardes avant et arrière sur le bateau d’â côté.
Pour amarrer dans une écluse, les amarres doivent être suffisamment longues pour être ajustées en fonction du niveau de l’eau. Elles doivent être très résistantes à l’usure.
Le pare-battage cylindrique est le plus courant. La pression est ajustée facilement grâce à une valve de gonflage.
Les modèles sphériques sont parfaits pour amarrer contre d’autres bateaux.
Les défenses plates permettent de protéger une grande surface ou sont très pratiques si vous manquez d’espace. Elles sont faciles à ranger mais sont déconseillées si vous optez pour un hivernage à couple ou s’il y a beaucoup de ressac.
Les défenses de ponton assurent une protection efficace contre les chocs directs avec le ponton alors que la défense d’étrave permet de protéger l’étrave de votre bateau lors des manœuvres d’amarrage.
Pour les annexes et les bateaux semi-rigides, il existe des pare-battages préformés qui s’adaptent aux bateaux jusqu’à 12 mètres de long.
Les pare-battages doivent être entretenus régulièrement avec un produit adapté. Cela évite la fixation des taches qui risquent de salir votre coque ou celle du bateau voisin. Un prélavage peut être réalisé avec de l’eau savonneuse. Il existe également des chaussettes de pare-battage pour éviter toute souillure de la coque.
Le nœud de chaise est utilisé dans de nombreuses situations car c’est un nœud sûr même lorsqu’il y a de fortes variations de tension. Il reste toujours facile à défaire même s’il subit plusieurs tonnes de traction pendant une longue durée. On s’en sert pour l’amarrage du bateau à terre.
Le nœud de cabestan est un bon nœud d’accroche. Il permet de fixer un cordage sous tension constante à un point fixe. Il est parfait pour amarrer le bateau à une pile fixe, à une bitte ou à une filière. Il est aussi rapide à faire qu’à défaire et ne s’ouvre pas sous la tension. Il peut être utilisé au milieu d’un cordage quand les deux extrémités ne sont pas accessibles.
Le nœud de taquet ou nœud d’amarrage permet de fixer très solidement une corde sur un taquet. Il se défait facilement même s’il est mouillé ou soumis à une forte tension.
Le nœud de tour mort et deux demi-clés permet de s’amarrer à trois sur le même taquet. Facile à faire et défaire, il est utilisé pour s’amarrer à un taquet, à une bitte, à un anneau.
Le nœud de huit sert surtout à bloquer un bout de cordage en bout de course.
Il ne vous reste plus qu’à vous entrainer un minimum pour vous familiariser et maitriser ces nœuds.
Comment trouver une place de port ?
Pour réserver une place de port, la seule solution est de s’adresser au port de plaisance visé. Chaque propriétaire doit multiplier les démarches pour s’inscrire sur les listes d’attente des différents ports choisis. Différentes solutions s’offrent à vous : le ponton, le mouillage ou la marina.La location d'une place de port à sec est une solution écologique et économique pour les propriétaires d’un bateau à moteur de moins de neuf mètres. Mais la mise à l’eau peut prendre du temps pendant la pleine saison.
Trouver un ponton peut être long et les places en marina sont prisées. La bouée de mouillage est plus accessible mais offre moins de services.
La place de port à vendre, sur ponton ou dans une marina, a un coût élevé. Le mouillage peut être une bonne alternative.
Sachez qu’il est interdit de sous-louer une place de port à moins que le particulier ait un contrat d’amodiation avec le port.
Les inscriptions en liste d'attente
Vous n’êtes pas le seul propriétaire d’un bateau. En moyenne, pour obtenir une place de port en France, il faut compter cinq ans. Environ 50 000 plaisanciers attendent une place ! Toutefois, les délais varient beaucoup en fonction de la longueur et de la largeur du bateau mais aussi du port d’attache visé, du type de place.Si vous envisagez d’amarrer votre bateau dans un nombre restreint d’endroits, inscrivez-vous sur la liste d'attente.
Pour cela, vous devrez contacter la capitainerie et remplir le formulaire prévu. La demande est datée et vous devez préciser la longueur du bateau (neuf catégories différentes de moins de 5 mètres à plus de 13 mètres). Cette inscription doit être confirmée tous les ans.
Une place de port sur ponton est pratique mais chère et longue à obtenir. Il existe d’autres solutions.
L'achat d'un bateau vendu avec une place de port
Si vous achetez votre bateau neuf chez un concessionnaire, le plus souvent, une place de port vous est proposée. Ces professionnels ont en effet des places à quai à disposition pour que les acheteurs potentiels ne soient pas tributaires de ces listes d’attente parfois très chargées. Il peut s’agir d’une place temporaire pour une année ou plus, mais aussi d’une place définitive. C’est une très bonne solution pour ceux qui veulent investir dans un bateau neuf et ne pas attendre.La location d'une bouée de mouillage
La location d’une bouée pour mouiller votre bateau est une autre solution. La location peut se faire à l’année dans une zone spécifique des ports de plaisance. Même s’il peut y avoir une liste d’attente, elle est nettement moins longue et quelques mois suffisent pour avoir votre bouée de mouillage.C’est une option moins onéreuse qu’une place de ponton mais les services sont moindres. Il n'y a pas d'accès à l'eau ou à l'électricité.
Si votre mouillage est à flot durant toute l’année, il n’y a pas de contrainte d’écluse ou d’ouverture de bassin. Il faut tout de même une annexe pour monter à bord ou tenir compte de la marée. La plupart des zones de mouillage sont gérées par les communes ou des associations. Dans le cadre d’une gestion par une commune, vous serez généralement locataire. Les associations peuvent vendre la concession. Vous êtes alors propriétaire de votre mouillage (pas de l’emplacement).
Le choix des amarres
On distingue trois grands types d’amarres : les pointes, qui partent vers l’extérieur ; les gardes qui se croisent de l’avant vers l’arrière et inversement ; les traversiers qui sont perpendiculaires au bateau.Amarrer son bateau, c’est l’attacher à un quai ou à une bouée mais pour cela, il y a différents types d’amarres. On choisit son amarre en fonction de son prix, de la longueur, du poids du bateau. Elle doit être résistante à la traction tout en ayant un bon allongement qui sert d’amortisseur quand le bateau est balloté. La ligne d’amarrage doit donc être résistante à la traction tout en ayant un fort coefficient d’allongement pour lui permettre de suivre les mouvements de l’eau. Le plus souvent, les amarres sont en polyester ou en polyamide. Le polyester résiste très bien aux UV avec un allongement moyen et une grande souplesse. Le polyamide est très résistant aux frottements avec un coefficient d’allongement généralement supérieur mais une moins bonne résistance aux UV.
Le diamètre doit être correctement choisi en fonction du poids du bateau. Le plus souvent, on ajoute deux mètres à la longueur de l’embarcation pour déterminer le diamètre des amarres en mm.
Les types d'amarre de bateau
La Latina est en nylon trois torons. C’est la plus courante avec une bonne élasticité et une bonne résistance à l’abrasion. À la longue, elle a toutefois tendance à durcir et devient difficile à nouer.L’Handy Elastic est également en nylon, tressée avec une âme et une gaine. C’est un excellent produit, très résistant à l’usure et très élastique. Il n’est pas nécessaire de lui ajouter un amortisseur même après plusieurs années d’utilisation.
La Morex est en polyester. Elle est creuse et facile à manipuler tout en étant très élastique. Elle conserve sa souplesse sur une très longue durée. Tout comme l’Handy Elastic, la Morex est idéale pour un amarrage sur ponton.
La Squareline, en polyester, est une tresse carrée, résistante et souple. Elle est recommandée pour relier câblot et chaîne.
La Porto, en polyester, a une âme et une gaine. Sa souplesse et son élasticité lui permettent un allongement d’environ 15 %. Elle est parfaite pour l’amarrage sur bouée.
La Pendille est la chaîne mère sur laquelle est attachée une corde ramenée sur le ponton.
La conception de l’amarre est essentielle. Les amarres trois torons sont parfaites pour concevoir des épissures ; l’amarre huit torons a un fort coefficient d’allongement tout en étant facile à assembler à une chaîne de mouillage alors que le cordage tressé est plus esthétique et très résistant à l’abrasion.
Il ne faut pas oublier les terminaisons. L’épissure est la plus performante avec des résultats proches de ceux de la résistance du cordage.
Les kits d’amarrage de bateau permettent d’avoir l’indispensable à savoir l’amarre et la boucle épissée en différentes longueurs et diamètres. L’épissure peut être déjà réalisée sur une extrémité avec la cosse intégrée. L'amarre d'embelle permet de tenir le bateau via une seule amarre.
Quelle longueur choisir pour mes amarres ?
Pour la sécurité de l’amarrage, il faut choisir la bonne longueur d'amarre de bateau et le bon diamètre. Il est bien sûr nécessaire de tenir compte d’éventuelles particularités du lieu d’amarrage ou de mouillage.Pour le diamètre, on peut ajouter 2 à la taille du bateau. Pour la longueur et dans un port traditionnel, la sécurité exige souvent quatre amarres : deux amarres de la taille du bateau et deux amarres de la taille du bateau X 1,5.
Mais comment amarrer son bateau au mouillage ? Pour s’amarrer correctement à une bouée, on utilise deux lignes indépendantes. Si l’amarre tend à couler sous la bouée, il est recommandé de la prolonger avec un cordage plus fin muni d’un flotteur.
Pour un amarrage sur ponton avec catway, il faut deux pointes avant, une garde arrière et une garde avant.
Pour l'amarrage du bateau sur pendille, perpendiculairement au quai, l’arrière du bateau doit être amarré par deux amarres croisées. Il peut être renforcé par deux amarres non croisées.
Un amarrage parallèle au quai nécessite une pointe avant, une pointe arrière, une garde avant et une garde arrière. Si vous avez un yacht ou un gros bateau, on ajoute deux traversières à l’avant et à l’arrière.
En cas d’amarrage à couple, une pointe avant et une pointe arrière sont nécessaires. Pour maintenir le décalage entre les bateaux, il faut prévoir des gardes avant et arrière sur le bateau d’â côté.
Pour amarrer dans une écluse, les amarres doivent être suffisamment longues pour être ajustées en fonction du niveau de l’eau. Elles doivent être très résistantes à l’usure.
Le pare-battages
Le pare-battage est indispensable pour protéger la coque et le liston pendant les manœuvres ou l’amarrage. Il en existe des longs, ronds, cylindriques, sphériques… On les choisit en fonction de la taille du bateau mais le nombre minimum est d’au moins six. Ils doivent être disposés tous les 2,5 mètres.Le pare-battage cylindrique est le plus courant. La pression est ajustée facilement grâce à une valve de gonflage.
Les modèles sphériques sont parfaits pour amarrer contre d’autres bateaux.
Les défenses plates permettent de protéger une grande surface ou sont très pratiques si vous manquez d’espace. Elles sont faciles à ranger mais sont déconseillées si vous optez pour un hivernage à couple ou s’il y a beaucoup de ressac.
Les défenses de ponton assurent une protection efficace contre les chocs directs avec le ponton alors que la défense d’étrave permet de protéger l’étrave de votre bateau lors des manœuvres d’amarrage.
Pour les annexes et les bateaux semi-rigides, il existe des pare-battages préformés qui s’adaptent aux bateaux jusqu’à 12 mètres de long.
Les pare-battages doivent être entretenus régulièrement avec un produit adapté. Cela évite la fixation des taches qui risquent de salir votre coque ou celle du bateau voisin. Un prélavage peut être réalisé avec de l’eau savonneuse. Il existe également des chaussettes de pare-battage pour éviter toute souillure de la coque.
Les nœuds d'amarrage
Vous avez votre bateau et vos amarres ; il reste à bien attacher votre bateau. Il existe de nombreux nœuds marins mais certains sont plus faciles que d’autres.Le nœud de chaise est utilisé dans de nombreuses situations car c’est un nœud sûr même lorsqu’il y a de fortes variations de tension. Il reste toujours facile à défaire même s’il subit plusieurs tonnes de traction pendant une longue durée. On s’en sert pour l’amarrage du bateau à terre.
Le nœud de cabestan est un bon nœud d’accroche. Il permet de fixer un cordage sous tension constante à un point fixe. Il est parfait pour amarrer le bateau à une pile fixe, à une bitte ou à une filière. Il est aussi rapide à faire qu’à défaire et ne s’ouvre pas sous la tension. Il peut être utilisé au milieu d’un cordage quand les deux extrémités ne sont pas accessibles.
Le nœud de taquet ou nœud d’amarrage permet de fixer très solidement une corde sur un taquet. Il se défait facilement même s’il est mouillé ou soumis à une forte tension.
Le nœud de tour mort et deux demi-clés permet de s’amarrer à trois sur le même taquet. Facile à faire et défaire, il est utilisé pour s’amarrer à un taquet, à une bitte, à un anneau.
Le nœud de huit sert surtout à bloquer un bout de cordage en bout de course.
Il ne vous reste plus qu’à vous entrainer un minimum pour vous familiariser et maitriser ces nœuds.