Le balisage maritime correspond à nos panneaux de signalisation routière. Ils sont gérés par l’Association internationale de signalisation maritime (AISM) et sont internationaux. Il permet aux marins de se repérer, d’éviter les dangers, de distinguer les entrées des ports ou des chenaux. Il y a deux types de marques : les balises fixes et les balises flottantes. Ces marques ont des formes et des couleurs différentes. Elles ont également un voyant situé à leur sommet et un feu pour la signalisation de nuit.
Photo : ActuNautique.com
Ce balisage est international mais il existe deux zones mondiales de navigation. Dans la zone A (Europe, Afrique, et tous les sites n’appartenant pas à la zone B) : la balise bâbord est rouge cylindrique et la balise tribord est verte conique. Dans la zone B (les Amériques, les Antilles, le Japon, la Corée) : la couleur du balisage latéral est inversée.
Cette signalisation est essentielle avec un triple objectif : indiquer les zones dangereuses ; guider vers les ports ; permettre aux navires de connaître leur position de jour comme de nuit. Les signaux peuvent être visuels, sonores, radioélectriques…
Il y a deux grands types de balisage : le système cardinal et le système latéral. D’autres marques complètent ces deux grands types de balisage.
Pour se souvenir des significations : la pointe du cône indique la position de la couleur noire sur la marque ; les cônes de la cardinale Est forment un E ; ceux de la cardinale Ouest forment un W ; ceux de la cardinale Nord sont dirigés vers le haut ; ceux de la cardinale Sud sont tournés vers le bas. Le nombre d’éclats correspond à la position de la marque sur une horloge. Par exemple, trois scintillements = 3 heures = Est ; six scintillements = 6 heures = Sud ; 9 scintillements = 9 heures = Ouest ; scintillements continus = 12 heures = Nord.
• Cardinale Nord : de couleur noire et jaune surmontée de deux cônes noirs avec pointes vers le haut. Le feu est scintillant blanc et continu. Le danger est au Sud de la bouée, il faut donc passer au Nord.
• Cardinale Est : noir jaune et noir ; le voyant est composé de deux cônes noirs aux pointes opposées ; le feu est blanc avec trois éclats groupés en cinq secondes. Le danger est à l’Ouest de la bouée.
• Cardinale Sud : jaune et noir ; voyant avec deux cônes noirs, les pointes vers le bas ; le feu est blanc avec six éclats groupés puis un éclat long en 10 secondes. Le danger est au Nord de la bouée.
• Cardinale Ouest : jaune, noir et jaune ; le voyant est composé de deux cônes noirs aux pointes jointes. Le feu est blanc avec neuf éclats groupés en 10 secondes. Le danger est à l’Est de la bouée, il faut passer à l’Ouest.
• La marque bâbord : c’est un voyant cylindrique rouge avec un feu rouge et un rythme quelconque. En venant du large, il faut la laisser à bâbord.
• La marque tribord : c’est un voyant conique vert avec un feu vert au rythme quelconque. On le laisse à tribord en venant du large.
Ces données sont valables pour la zone A ; dans la zone B, les voyants sont identiques mais les couleurs sont inversées. On a donc un voyant cylindrique pour la marque bâbord mais qui est vert ; pour tribord, le voyant reste conique mais devient rouge.
Pour ne rien oublier dans la zone A, il y a deux petites phrases : Un Tricot Vert et Deux Bas Si Rouges. Un est un chiffre impair ; TRI comme tribord ; CO car surmonté d’un cône ; VERT pour la couleur de la bouée.
DEUX pour un chiffre pair ; BAS comme bâbord ; SI car surmonté d’un cylindre ; ROUGES comme la couleur de la bouée.
• La marque de chenal principal à tribord : c’est une bouée bâbord avec une bande verte au milieu ; elle indique l’existence d’un chenal secondaire de l’autre côté. Le feu est rouge au rythme 2+1. On la laisse à bâbord pour suivre le chenal principal et à tribord pour suivre le chenal secondaire.
• La marque de chenal principal à bâbord est une bouée à tribord avec une bande rouge au milieu. Photo : guide-plaisance-mobile.fr
Elle est jaune avec une ou plusieurs bandes bleues et un voyant en forme de croix jaune. Le feu est bleu et jaune avec un rythme bleu 1 seconde + 0,5 seconde + jaune 1 seconde + 0,5 seconde soit 3 secondes.
Il y a également la marque de dangers nouveaux lorsqu’une obstruction vient d’être découverte. On double alors la balise par exemple, deux marques cardinales.
• Pour délimiter des zones de plages à environ 300 mètres du littoral, la marque est sphérique. La vitesse ne doit pas dépasser cinq nœuds.
• Quand il y a un chenal, l’accès au littoral peut être réservé aux engins de plages ou dériveurs. La marque est conique ou cylindrique, toujours de couleur jaune et en conformité avec le balisage habituel.
• Des marques sphériques jaunes peuvent délimiter une zone de baignade et peuvent être reliées par un cordage.
En savoir plus
- Le Code international des signaux
- Accessoires bateaux
En quoi consiste le balisage maritime ?
Le balisage maritime est l’équivalent en mer des panneaux de signalisation sur terre. Ce sont toutes les marques, les balises fixes ou flottantes donnant des indications aux navires sur les dangers ou sur les tracés des chenaux d’accès aux ports et abris. Ce balisage a été mis en place le 15 avril 1982 et respecte les règles définies par l’Association internationale de signalisation maritime (AISM).Ce balisage est international mais il existe deux zones mondiales de navigation. Dans la zone A (Europe, Afrique, et tous les sites n’appartenant pas à la zone B) : la balise bâbord est rouge cylindrique et la balise tribord est verte conique. Dans la zone B (les Amériques, les Antilles, le Japon, la Corée) : la couleur du balisage latéral est inversée.
Cette signalisation est essentielle avec un triple objectif : indiquer les zones dangereuses ; guider vers les ports ; permettre aux navires de connaître leur position de jour comme de nuit. Les signaux peuvent être visuels, sonores, radioélectriques…
Les différents éléments du balisage maritime
Les balises sont des objets flottants ou fixés au fond qui donnent des indications, signalent un danger ou un chenal. Les balises peuvent être des bouées, des tourelles maçonnées ou des perches. Hormis ces dernières, elles ont toutes un corps, un voyant sur le corps et généralement un feu. La couleur (parfois la forme) du corps, la forme et la couleur du voyant varient en fonction de la signification. La nuit, c’est le feu qui est visible sur plusieurs milles avec un rythme et une couleur spécifiques à chaque balise. Certaines balises peuvent être équipées de signaux phoniques (une cloche, une corne) … Elles sont facilement identifiables par leur forme et leur voyant. Le voyant étant la partie supérieure en forme de sphère, de cône ou de croix. La nuit, les feux ont des rythmes et des couleurs différents. Avec un rythme à éclat, la durée de lumière est plus courte que l’obscurité ; pour le rythme à occultation, la durée de lumière est plus longue que l’obscurité ; pour le rythme isophase, le temps de lumière et le temps d’obscurité sont identiques ; pour le rythme scintillant, on a entre 50 et 100 scintillements par minute.Il y a deux grands types de balisage : le système cardinal et le système latéral. D’autres marques complètent ces deux grands types de balisage.
Les marques cardinales
Comme les points cardinaux, les marques cardinales sont au nombre de quatre. Elles signalent un danger par rapport à l’un des quatre points cardinaux. Ce sont des bouées, des tourelles ou des perches. Elles sont toujours jaunes et noires avec deux cônes sur le haut pour indiquer le cardinale.Pour se souvenir des significations : la pointe du cône indique la position de la couleur noire sur la marque ; les cônes de la cardinale Est forment un E ; ceux de la cardinale Ouest forment un W ; ceux de la cardinale Nord sont dirigés vers le haut ; ceux de la cardinale Sud sont tournés vers le bas. Le nombre d’éclats correspond à la position de la marque sur une horloge. Par exemple, trois scintillements = 3 heures = Est ; six scintillements = 6 heures = Sud ; 9 scintillements = 9 heures = Ouest ; scintillements continus = 12 heures = Nord.
• Cardinale Nord : de couleur noire et jaune surmontée de deux cônes noirs avec pointes vers le haut. Le feu est scintillant blanc et continu. Le danger est au Sud de la bouée, il faut donc passer au Nord.
• Cardinale Est : noir jaune et noir ; le voyant est composé de deux cônes noirs aux pointes opposées ; le feu est blanc avec trois éclats groupés en cinq secondes. Le danger est à l’Ouest de la bouée.
• Cardinale Sud : jaune et noir ; voyant avec deux cônes noirs, les pointes vers le bas ; le feu est blanc avec six éclats groupés puis un éclat long en 10 secondes. Le danger est au Nord de la bouée.
• Cardinale Ouest : jaune, noir et jaune ; le voyant est composé de deux cônes noirs aux pointes jointes. Le feu est blanc avec neuf éclats groupés en 10 secondes. Le danger est à l’Est de la bouée, il faut passer à l’Ouest.
Photo : guide-plaisance-mobile.fr
Les marques latérales
Ces marques latérales servent à signaler des chenaux ou les entrées des ports. Elles indiquent le bâbord et le tribord de la route. Le sens conventionnel est toujours donné en venant du large. Il peut s’agir de bouées, d’espar, de tourelle, de balise charpente ou fuseau.• La marque bâbord : c’est un voyant cylindrique rouge avec un feu rouge et un rythme quelconque. En venant du large, il faut la laisser à bâbord.
• La marque tribord : c’est un voyant conique vert avec un feu vert au rythme quelconque. On le laisse à tribord en venant du large.
Ces données sont valables pour la zone A ; dans la zone B, les voyants sont identiques mais les couleurs sont inversées. On a donc un voyant cylindrique pour la marque bâbord mais qui est vert ; pour tribord, le voyant reste conique mais devient rouge.
Pour ne rien oublier dans la zone A, il y a deux petites phrases : Un Tricot Vert et Deux Bas Si Rouges. Un est un chiffre impair ; TRI comme tribord ; CO car surmonté d’un cône ; VERT pour la couleur de la bouée.
DEUX pour un chiffre pair ; BAS comme bâbord ; SI car surmonté d’un cylindre ; ROUGES comme la couleur de la bouée.
• La marque de chenal principal à tribord : c’est une bouée bâbord avec une bande verte au milieu ; elle indique l’existence d’un chenal secondaire de l’autre côté. Le feu est rouge au rythme 2+1. On la laisse à bâbord pour suivre le chenal principal et à tribord pour suivre le chenal secondaire.
• La marque de chenal principal à bâbord est une bouée à tribord avec une bande rouge au milieu. Photo : guide-plaisance-mobile.fr
La marque de danger isolé
La marque danger isolé sert à indiquer un écueil, un rocher à fleur d’eau, des hauts fonds… à l’endroit de la balise. On peut passer à bâbord ou à tribord mais au moins à 100 mètres. C’est une bouée charpente ou un espar noir, rouge, noir et deux boules noires au sommet. Le feu est blanc avec un rythme de deux éclats groupés.Les marques spéciales
La marque spéciale indique une zone ou une configuration définie dans les documents nautiques. Elle peut signaler :- Un dépôt de matériaux.
- Une zone d’exercices militaires.
- La présence de câbles ou d’oléoducs.
- Une zone réservée à la plaisance.
- Une zone réservée à la pêche….
La marque d’eaux saines
La marque d’eaux saines signale qu’autour d’elle, les eaux sont sans danger. On peut passer à bâbord ou à tribord. C’est une bouée, un espar ou un fuseau à une ou plusieurs bandes blanches et rouges verticales avec voyant cylindrique rouge. Le feu est blanc avec un éclat toutes les 10 secondes, la lettre Morse A (point/trait), isophase ou occultations.Les marques d’épave en cas d’urgence
Cette marque est placée jusqu’à ce que l’épave soit bien connue et qu’elle ait été mentionnée dans les documents nautiques.Elle est jaune avec une ou plusieurs bandes bleues et un voyant en forme de croix jaune. Le feu est bleu et jaune avec un rythme bleu 1 seconde + 0,5 seconde + jaune 1 seconde + 0,5 seconde soit 3 secondes.
Il y a également la marque de dangers nouveaux lorsqu’une obstruction vient d’être découverte. On double alors la balise par exemple, deux marques cardinales.
Les marques de plage
La marque de plage ne fait pas partie de l’AISM ; elle est jaune sans voyant ni feu.• Pour délimiter des zones de plages à environ 300 mètres du littoral, la marque est sphérique. La vitesse ne doit pas dépasser cinq nœuds.
• Quand il y a un chenal, l’accès au littoral peut être réservé aux engins de plages ou dériveurs. La marque est conique ou cylindrique, toujours de couleur jaune et en conformité avec le balisage habituel.
• Des marques sphériques jaunes peuvent délimiter une zone de baignade et peuvent être reliées par un cordage.
En savoir plus
- Le Code international des signaux
- Accessoires bateaux